Ludovic Lazareth : nouveau projet d’une moto volante !
Le célèbre artisan français Ludovic Lazareth, vient de publier le teaser ébouriffant de son nouveau projet : une moto volante !
Non vous ne rêvez pas : la marque française Lazareth nous fait la promesse complétement folle de créer LMV 496, la toute première moto « volante ».
Né en 1998, ce préparateur auto, moto et tricycle situé à Annecy-le-Vieux est connu pour ses créations spectaculaires propulsées par des moteurs Ferrari, Maserati ou encore BMW.
Les français sont définitivement de véritables précurseurs dans le domaine des aéronefs futuristes. Lazareth suit la voie de Francky Zapata et son incroyable jet-pack, que l’on a aperçu au GP de France et au Supercross de Paris 2018.
Quand la réalité rattrape la fiction, même le concepteur s’interroge. Il est vrai que lorsqu’on observe les 4-roues passer à l’horizontale, afin que la poussée
des réacteurs placés au milieu des roues soit condensée vers le sol, on a vraiment du mal à en croire nos yeux.
Cette improbable réalisation, en partie révélée dans une vidéo de teasing, semble s’inspirer de la LM 847, cette moto à 4-roues propulsée par un énorme V8 de 470 ch.
La principale différence tient au fait que les quatre roues de notre LMV 496 servent de support à des turbines, comme celles utilisées par les avions à réaction. Des réacteurs sur une moto ? Et oui : encore une invention digne d’un film de science-fiction !
Le projet est certes compliqué mais pas impossible sur le plan technologique : ces turbines miniaturisées existent d’ors et déjà et servent par exemple à propulser des maquettes de modélisme. Lazareth s’est associé à la société allemande JetCat, qui produit justement ce type de propulseurs et les différents composants nécessaires à leur utilisation.
Le second partenaire de ce projet est NTN-SNR, une entreprise du groupe japonais NTN qui fabrique des roulements de précision. Dans quel but ? Concevoir une dynamique permettant le repli à l’horizontale des quatre roues afin de placer les turbines sur un axe vertical et ainsi permettre à la LMV 496 de décoller!
Cette moto volante pose de nombreuses questions, notamment concernant sa présumée homologation : faudra-t-il avoir un permis moto et une licence d’aviation pour la piloter ?!
De plus, si ce projet fou venait à aboutir sur une commercialisation, sa circulation sur la voie publique serait très certainement limitée à cause de ses réacteurs assurément très gourmands en kérosène.
Ce projet va en tous les cas marquer les esprits, ce qui est déjà une première victoire pour le préparateur à qui le ministre de l’industrie et l’Institut national des métiers d’art a récemment décerné le label Entreprise du patrimoine vivant.