La décision de la Chine de détruire les deux-roues motorisés de plus de 13 ans ou ayant parcouru plus de 120 000 kilomètres a deux objectifs principaux : réduire la pollution et moderniser le parc de véhicules. Cependant, cette politique suscite plusieurs critiques.

Sur le plan environnemental, la destruction de deux-roues encore fonctionnelles peut sembler contre-productive. Bien que l’objectif soit de réduire les émissions des véhicules plus anciens, la fabrication de nouveaux modèles génère elle-même des émissions importantes. De plus, cette approche ne prend pas en compte les possibilités de rénovation ou d’amélioration des deux-roues existants pour les rendre conformes aux normes actuelles.

De plus, cette mesure impose un fardeau économique aux propriétaires, en particulier ceux des zones rurales ou à faibles revenus, pour qui le deux-roues est souvent le principal moyen de transport.

Bien que cette politique stimule l’industrie en créant une demande constante pour de nouveaux véhicules, elle risque de favoriser une consommation excessive et de promouvoir une forme d’obsolescence programmée.

Pour conclure, bien que motivée par des préoccupations environnementales, cette mesure pourrait avoir des effets négatifs non négligeables sur les plans économique et écologique. Une approche plus équilibrée, incluant la modernisation des véhicules existants et la promotion de solutions plus durables, pourrait sans doute mieux répondre aux défis posés.

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